Nous avons un de ces phénomènes tout près de nous
qui a vécu une soi-disant expérience extra-terrestre, et qui se proclame le
descendant biologique de Jésus-Christ. En cela, il se croit supérieur et est
devenu le gourou de beaucoup d’adeptes.
Bien avant ce gourou spirituel, nous avons côtoyé
une foule de gourous beaucoup plus subtils. Quand les gourous
institutionnalisés passent inaperçus et crédibles, il est difficile de se
méfier d’eux et de leurs discours. Quand la supercherie, le mensonge et le
culte de la personne viennent d’institution où l’on se proclame porte-parole du
message divin, il devient difficile de discerner le vrai du faux.
Ceci m’amène à vous parler de ces hommes gourous
dont on n’osait aucunement dénoncer les actes criminels et les sévices
corporels qu’ils ont fait subir à nos enfants quand la bassesse règne
dans cette institution qui se dit universelle.
Tout cela débute avec les pouvoirs inhumains et
interdits qu’une institution a pu accorder à des hommes mortels comme nous. On
a fait de ceux-ci des divinités institutionnalisées. Donc il n’est pas étonnant
que ces gourous qui avaient une forte emprise sur les consciences de leurs
adeptes intergénérationnels ou plutôt de leurs victimes ont retenus dans un
silence complice les crimes qu’ils ont commis. Quand des actes de pédophilies
commis sur des enfants devenus adultes sont dénoncés des décennies après
les évènements, il y a un grave problème.
Nous pourrions écrire une triste histoire vécue
ayant pour titre «Le Silence des agneaux» qui serai beaucoup plus réaliste que
le roman policier écrit par Thomas Harris.
Jésus disait en (Jean 10 : 11 à 13)
11 Je
suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à
qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis,
et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13 Le
mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en
peine des brebis.
Cette institution qui se dit universelle et infaillible,
a été la grande responsable d’avoir fabriqué ces gourous divins. Ceux-ci se
sont donné tous les pouvoirs que Dieu seul et Jésus-Christ seul
possèdent.
Dans une cérémonie religieuse où le célébrant
ordonne un «prêtre», en lisant une prière dite, la Secrète Sacramental, il
termine en disant:
«… et je fais de toi un autre christ», cela est
suffisant pour que le nouveau gourou devienne imbu de lui-même et commette les
pires atrocités sur ses adeptes sans qu’aucun d’eux ne se plaigne.
Maintenant regardons ce que le concile «Vatican II»
enseigne dans ses dogmes de foi catholique.
Le prête «Christ en personne» :
(VATICAN II - les 16 documents conciliaires)
(Édition Fides)
«Les prêtres sont ministres du Christ Tête pour
construire et édifier son Corps tout entier, l'Église,…c'est à ce titre que le
sacrement de l’Ordre les configure au Christ Prêtre.» (Vatican II - p. 334)
«Dès lors qu’il tient à sa manière la place du Christ
en personne,…» (Vatican
II - p. 334)
Voici un exemple ou des hommes mortels se sont attribué
des pouvoirs qui ne reviennent qu’à Christ seul. Ce n'est aucunement le pape,
ni les évêques et ni les prêtres qui construisent et édifient le corps de Jésus-Christ
qu'on appelle l'Église. Quand Jésus a dit à Pierre : «Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur
cette pierre je bâtirai mon Église,…» (Matthieu 16 : 18), le Seigneur a bien pris soin de lui dire, «...je bâtirai mon Église…» et non tu bâtiras mon
Église. Ce ne sont pas des hommes mortels qui bâtissent son Église.
L'Église ce n'est pas un gouvernement religieux
hiérarchique, ce n'est pas une institution financière mondiale, qui fait partie
de la banque mondiale et qui fait des affaires avec les gouvernements du monde
entier. L'Église de Jésus-Christ, ce sont tous ces croyants nés de nouveau, par
une nouvelle naissance qui ne relève que de Dieu uniquement et non de chefs
religieux qui s'attribue des pouvoirs divins. Dans le livre des actes des
apôtres au chapitre 2 (la Bible) nous lisons :
37 «Après
avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à
Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?» 41 «Ceux
qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des
disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes.»
47 «…Et
le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés.» (Actes
2 : 37, 41, 47)
Donc l'Église ce n'est pas une institution terrestre. L'Église, c'est le
corps de Christ qui se construit depuis 2000 ans, depuis la pentecôte. L'Église
est une construction céleste puisque la Tête de ce corps (Jésus-Christ) est
présentement dans les cieux. L'Église de Jésus-Christ, c'est le corps de
Christ, composé de tous ces croyants qui sont passés par la nouvelle naissance.
L'Église est uniquement l'œuvre de Dieu.
Pour faire partie de l'Église de Christ, il faut
devenir un enfant de Dieu par la nouvelle naissance et non devenir un enfant de
l'église (catholique) par le baptême de bébé non participant. Devenir un enfant
de l'église catholique ne fait pas automatiquement de nous des enfants de Dieu
qui font partie de l'Église de Christ.
Donc quand Jésus a dit : «...je bâtirai mon
Église …» (Matthieu 16 : 18 ), il n'a jamais confié à des hommes une
responsabilité qui ne relève uniquement de son pouvoir divin et non de rituels
liturgiques qui n’est qu'un concept philosophique humain. C'est Christ qui
battit présentement son Église parce qu'il est toujours vivant. La Bible en
parlant de Jésus nous dit:
24 Mais
lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas
transmissible. 25 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver
parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour
intercéder en leur faveur.
(Hébreux 7 : 24 -25)
Éphésiens 1 : 20 à 23 en parlant de Christ, nous dit :
20 Il
l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir
à sa droite dans les lieux célestes, 21 au-dessus de toute domination, de toute autorité,
de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non
seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. 22 Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour
chef suprême à l'Église, 23 qui est son corps, la plénitude de celui qui
remplit tout en tous. (Éphésiens 1 : 20 - 23)
L'institution catholique romaine affirme posséder, le pouvoir de construire
l'Église, le Corps tout entier de Jésus-Christ par leurs prêtres qui ont reçu
le sacrement de l'Ordre. Quelle supercherie que de donner des pouvoirs divins à
des hommes mortels. En terminant cette section, je vous invite à relire ces
deux déclarations doctrinales du concile Vatican II.
«Les prêtres sont ministres du Christ Tête pour
construire et édifier son Corps tout entier, l'Église,…c'est à ce
titre que le sacrement de l’Ordre les configure au Christ Prêtre.» (Vatican II - p. 334)
«Dès lors qu’il tient à sa manière la place du
Christ en personne,…» (Vatican II - p. 334)
Maintenant parlons du prêtre qui a la messe devient le Christ en personne et qui
est aussi une victime pour sanctifier les hommes. Voici ce que le concile Vatican
II déclare :
«… dans le sacrifice de la Messe les
prêtres y représentent de manière spéciale le Christ en personne, qui
s’est offert comme victime pour sanctifier les hommes;...» (Vatican II - p. 336)
«Dans le mystère du sacrifice eucharistique, ou les prêtres exercent
leur fonction principale, c'est l'œuvre de notre Rédemption qui
s'accomplit sans cesse. C'est pourquoi il leur est vivement recommandé
de célébrer la messe tous les jours;...» (Vatican II - p. 336 - 337)
«Ainsi donc en la personne des évêques assistés des prêtres, c’est le
Seigneur Jésus-Christ, Pontife suprême qui est au milieu des croyants.» (Croire
p. 293 Rey Mermet)
Et ils ajoutent :
«… qui les écoutent écoute le Christ, qui les
rejettent, rejettent le Christ et Celui qui a envoyé le Christ : voilà
ce que réunis en concile, nous enseignons.» (Croire p. 293 Rey Mermet)
Le prêtre et son sacerdoce :
«Le saint Concile enseigne donc que par la
consécration épiscopale est conféré la plénitude du sacrement de l’ordre, le
sacerdoce suprême, la réalité total du ministère sacré»
(Croire p. 293 Rey Mermet)